Soulage les symptômes en cas de rhume avec douleurs et fièvre
Toux, rhume, maux de gorge: symptômes typiques du refroidissement
Durée et évolution du refroidissement
Gouttelettes et Cie: modes de transmission des refroidissements
Bien prévenir les refroidissements
Comment soulager les symptômes du refroidissement?
Meilleurs remèdes maison en cas de refroidissement
Refroidissement mal soigné: lorsque les virus se propagent
Refroidissement estival: ce qui peut vous aider en cas de «grippe d’été»
Toux, rhume, maux de gorge: symptômes typiques du refroidissement
Les refroidissements sont généralement dus à des virus – plus de 200 ont été identifiés comme étant à l’origine de cette infection grippale. Même si chacun de ces virus présentent des caractéristiques distinctives, tous entraînent des symptômes semblables. Face à cette grande multitude de virus, notre système immunitaire n’est pas capable de mettre en place une protection durable contre les refroidissements. Alors que nous nous remettons tout juste d’un refroidissement, il se peut donc que le prochain virus rencontré infecte notre organisme et provoque ainsi un nouveau syndrome grippal.
Les symptômes typiques d’un refroidissement sont les suivants:
- rhume, généralement aqueux, puis épais
- congestion nasale
- maux de gorge
- maux de tête et courbatures
- toux
- fatigue et abattement
Selon l’évolution du refroidissement, une augmentation de la température corporelle ou de la fièvre (38 °C ou plus) peut également être observée.
Durée et évolution du refroidissement
Combien de temps dure un refroidissement? C’est une question qui tourmente la plupart des personnes touchées – qui donneraient alors tout pour retrouver rapidement la forme. Il faut néanmoins faire preuve d’un peu de patience: une infection grippale ne dure généralement pas plus de dix jours. Le dicton populaire selon lequel «un refroidissement prend trois jours à se déclarer, dure trois jours et passe en trois jours» n’est donc pas si faux. Cela correspond à l’évolution typique des refroidissements.
En règle générale, le refroidissement débute par un contact avec des virus responsables de cette infection grippale. Les agents pathogènes ne mettent alors que quelques heures à quelques jours pour infecter les muqueuses de la sphère nasopharyngée avant que les premiers symptômes apparaissent. Mais l’organisme ne cède pas du terrain sans se battre: pendant toute la période d’incubation initiale (phase entre la contamination et l’apparition des symptômes), les défenses immunitaires essayent d’empêcher le développement du refroidissement. Une infection grippale ne se déclare que lorsqu’elles échouent.
Lorsque nous ressentons les premiers symptômes du refroidissement, notre système immunitaire fonctionne donc déjà à plein régime. Le refroidissement s’annonce généralement par des éternuements répétés, des démangeaisons nasales et une irritation de la gorge.
Phase 1: après la phase d’incubation, le nez se met à gratter et à brûler, les éternuements s’enchaînent, la gorge gratte. La personne infectée commence à frissonner et ne se sent pas bien. Elle est fatiguée ou abattue.
Phase 2: le refroidissement a atteint son pic. Un rhume aqueux s’installe: des sécrétions liquides s’écoulent du nez. Un mouchoir doit constamment être à portée de main. Des maux de gorge peuvent aussi apparaitre. La personne infectée se sent malade et abattue. Les sécrétions nasales s’épaississent progressivement, et la muqueuse nasale gonfle. Le nez est de plus en plus bouché, ce qui nuit au goût et à l’odorat.
Phase 3: le système immunitaire ayant efficacement combattu les virus, le refroidissement régresse lentement. La personne infectée retrouve une tête plus claire. La muqueuse nasale dégonfle, et la gorge est de moins en moins enflammée. Beaucoup de personnes reprennent une vie normale dès qu’elles constatent que les symptômes commencent à disparaître. Il est cependant essentiel de continuer à se ménager au cours de cette ultime phase du refroidissement ou si on remarque que les troubles persistent. Ce n’est qu’en se préservant que l’on peut guérir complètement et empêcher que le refroidissement traîne en longueur.
Un refroidissement s’accompagne souvent de toux pendant toute son évolution: une toux peut apparaître dès le début de l’infection grippale et persister pendant quelque temps après la disparition des autres symptômes. Au début, il s’agit généralement d’une toux irritative sèche. Elle se transforme ensuite en une toux persistante, puis reprend un caractère irritatif au cours du processus de guérison.
La durée effective du refroidissement – de la phase d’incubation jusqu’à la disparition complète de tous les symptômes – dépend finalement non seulement de l’agent pathogène en cause, mais aussi et surtout de l’état de notre système immunitaire et du repos physique que nous nous accordons pendant l’évolution de l’infection.
Gouttelettes et Cie: modes de transmission des refroidissements
Cela ne fait aucun doute: un refroidissement est contagieux – et les virus responsables de cette infection grippale ont la partie particulièrement facile pendant les mois froids de l’automne et de l’hiver, puisque nous sommes alors nombreux à avoir des défenses affaiblies. Les agents pathogènes responsables des infections par gouttelettes ou contact peuvent alors faire plus aisément des victimes.
Mais comment la contamination a-t-elle lieu? Combien de temps reste-t-on contagieux lors d’un refroidissement?
Modes de transmission des refroidissements: infection par gouttelettes ou contact
Dès qu’ils ont atteint leur cible – à savoir les muqueuses du nez et de la gorge (sphère nasopharyngée) – les agents pathogènes se propagent dans les voies respiratoires supérieures et programment toutes les cellules infectées pour qu’elles produisent aussi les virus en question. Mais ils ne parviennent pas à mettre en œuvre leur projet très longtemps: la contamination par un virus responsable des refroidissements active le système immunitaire de l’organisme qui combat alors de toutes ses forces les agents pathogènes présents. Cette lutte à l’intérieur de l’organisme de la personne contaminée s’exprime par les symptômes typiques du refroidissement:
- maux de gorge et enrouement
- toux
- rhume
- maux de tête
- abattement
- légère fièvre
En moyenne, un-e adulte peut présenter jusqu’à quatre refroidissements par an. Mais comment les virus responsables de cette affection grippale atteignent-ils nos muqueuses? La transmission des refroidissements passe par deux éléments clés: les gouttelettes et les contacts.
Infection par gouttelettes: dans ce type d’infection, les agents pathogènes mettent à profit leur taille minuscule et leur poids infime. Ils sont si petits qu’ils parviennent à s’échapper des voies respiratoires, enveloppés dans des gouttelettes de salive. Lorsqu’un individu contaminé tousse, éternue ou parle, les virus se dispersent dans l’air avec l’humidité rejetée – et sont respirés par d’autres personnes.
Infection par contact: dans ce type d’infection, ce sont les contacts qui jouent un rôle dans la transmission. Les agents pathogènes qui se déposent sur les mains de la personne contaminée lorsqu’elle éternue ou tousse sont transmis par contact dès qu’elle touche des objets ou d’autres personnes. Les téléphones portables, les claviers d’ordinateur, les poignées de porte, etc. sont notamment très souvent des vecteurs de transmission de virus.
Bien prévenir les refroidissements
Un refroidissement n’a rien d’agréable. Mieux vaut donc ne pas se retrouver dans une telle situation en faisant tout pour prévenir les infections grippales. On peut rapidement être contaminé et tomber malade, en particulier pendant la saison froide – prévenir est donc le maître mot!
Un contact avec des agents pathogènes n’entraîne pas systématiquement une infection.
Quelques mesures préventives, qui impliquent notamment de veiller à une bonne hygiène, de renforcer le système immunitaire et de prendre soin des muqueuses, peuvent être appliquées afin de réduire autant que possible le risque de transmission du refroidissement.
Cliquez ici pour en apprendre plus sur la manière dont vous pouvez prévenir les refroidissements.
Adopter un comportement responsable en matière d’hygiène contribue à empêcher la propagation des agents pathogènes. Vous pouvez notamment prendre les mesures d’hygiène suivantes:
- procéder fréquemment à un lavage soigneux des mains au savon;
- éviter autant que possible les poignées de mains pendant les périodes où les refroidissements sont habituellement fréquents;
- ne pas saisir directement des objets souvent touchés par d’autres personnes (barres pour se tenir dans les transports publics, par exemple), sauf nécessité absolue
Un système immunitaire solide est la base pour prévenir les refroidissements – puisqu’il éliminera idéalement les virus avant même qu’ils aient infecté l’organisme. En plus d’une alimentation saine et équilibrée, riche en vitamines, les mesures suivantes peuvent avoir un impact positif sur les défenses immunitaires:
- Pimentez votre quotidien en prenant souvent des douches alternant eau chaude et eau froide.
- Offrez-vous régulièrement des séances de sauna.
- Faites de l’exercice physique en plein air et optez pour un sport d’endurance de légère intensité comme la marche nordique ou le cyclisme.
Veillez toutefois à ne pas trop en faire. Dormez beaucoup, car votre organisme a davantage besoin de repos pendant la saison froide. Sept à huit heures de sommeil par nuit sont considérées comme idéales. Par ailleurs, évitez autant que possible le stress – car il pèse sur les défenses immunitaires. Des exercices de relaxation comme le yoga et le training autogène, mais aussi un bon livre, peuvent aider à diminuer le stress.
La saison des refroidissements correspond précisément à un moment de l’année où la plupart des logements sont chauffés en raison de températures extérieures souvent peu agréables. Toutefois, l’air des pièces chauffées est sec, ce qui est mauvais pour les muqueuses – déshydratées, elles deviennent moins résistantes aux virus responsables des refroidissements. Voici quelques astuces pour contrer ce phénomène et ainsi prévenir les infections grippales:
- Veillez à maintenir un air ambiant agréable en posant une coupelle remplie d’eau sur le système de chauffage.
- Buvez beaucoup – car cela vous permettra aussi de garder vos muqueuses humides. Il est recommandé de boire au moins deux litres d’eau ou de thé non sucré par jour.
- Prenez soin de votre muqueuse nasale en utilisant régulièrement un spray d’eau de mer ou une douche nasale.
- L’installation d’un humidificateur électronique est une alternative courante aux coupelles d’eau disposées sur les radiateurs.
Aérer la pièce en ouvrant en grand quelques minutes plusieurs fois par jour améliore aussi la qualité de l’air ambiant.
Réduire la durée: comment soulager les symptômes du refroidissement?
Autant le dire d’emblée: une fois le refroidissement déclaré, il est difficile d’influer sur sa durée et son évolution. Les médicaments n’accélèrent pas le cours de la maladie et ne vous permettront pas de recouvrer la santé plus rapidement. Traiter les symptômes reste néanmoins judicieux, puisque cela permet à la personne touchée de se sentir mieux et peut prévenir des affections secondaires comme une sinusite.
Dans la vie quotidienne, au travail comme à la maison, il est souvent difficile de faire une pause. Cependant, les remèdes maison prennent souvent un certain temps avant d'agir contre l'inconfort. Une alternative pour vous aider à lutter contre un rhume sont les médicaments en vente libre dans les pharmacies ou les drogueries.
Les médicaments qui décongestionnent et soulagent la douleur sont adaptés pour traiter un refroidissement. Grâce à ses deux principes actifs, Aspirine® Complexe soulage les différents symptômes qui apparaissent en même temps au cours de la phase aiguë du refroidissement, comme le nez bouché, les maux de tête et de gorge, les courbatures et la fièvre.
Quels médicaments sont utiles en cas de refroidissement?
Pour soulager leurs symptômes, les personnes touchées par un refroidissement ont en principe le choix entre deux types de médicaments: des associations de plusieurs principes actifs (préparations combinées) ou des préparations avec un seul principe actif. Cette dernière catégorie comprend notamment des sprays nasaux, des sirops contre la toux ou des comprimés contre les maux de gorge.
Dans les faits, les personnes infectées présentent souvent plusieurs symptômes en même temps. Typiquement, l’infection grippale débute par des maux de gorge, auxquels viennent généralement s’ajouter un rhume ainsi que des maux de tête et des courbatures dans les 24 heures qui suivent. Une toux irritative peut aussi apparaître dès le début du refroidissement, ainsi qu’à la fin. La toux persiste même souvent après la disparition de tous les autres symptômes. Dans certains cas, de la fièvre apparait également au cours de l’évolution de l’infection.
Le recours à des préparations contre les refroidissements qui associent différents principes actifs est donc judicieux, puisqu’elles permettent de lutter contre plusieurs symptômes à la fois.
Mais revenons sur la question des médicaments qui peuvent être utiles en cas de refroidissement: cela dépend avant tout des principes actifs qu’ils contiennent, qui devraient avoir des effets anti-inflammatoires et analgésiques:
- L’acide acétylsalicylique, qui a une action analgésique, abaisse la fièvre et possède des propriétés anti-inflammatoires, est un principe actif qui destinés à lutter contre certains symptômes du refroidissement, dont Aspirine® C et Aspirine® Complexe p.x..
- L’acide ascorbique, que l’on retrouve en plus dans la composition d’Aspirine® C, apporte une dose supplémentaire de vitamine C.
- En plus de l’acide acétylsalicylique, Aspirine® Complexe contient de l’hydrochlorure de pseudoéphédrine. Ce principe actif est utilisé dans les préparations contre les refroidissements impliquant un rhume, car il a une action vasoconstrictrice et décongestionne les muqueuses du nez et des sinus, ce qui permet une meilleure évacuation des sécrétions nasales accumulées. L’association de ces deux actions contribue à libérer le nez bouché.
Remèdes maison en cas de refroidissement
Outre les médicaments, différents remèdes maison peuvent avoir un impact positif sur l’évolution du refroidissement et soulager les symptômes.
Bain chaud
Prendre un bain chaud peut surtout être utile au début du refroidissement lorsqu’on ne présente pas de fièvre.
Boire suffisamment
Lors d’un refroidissement, l’organisme a des besoins en liquide plus importants.
Inhalations de vapeur
Les inhalations ont des effets bienfaisants et hydratent les muqueuses irritées.
Compresses chaudes ou froides
Les compresses chaudes ou froides peuvent soulager la fièvre, les maux de gorge ou la toux.
Lorsqu’un refroidissement s’annonce et que vous n’avez pas encore fièvre, prendre un bain chaud est un bon remède pour lutter contre l’infection. Un bain chaud a plusieurs effets positifs:
- la chaleur de l’eau fait légèrement augmenter la température corporelle, ce qui stimule généralement les défenses immunitaires et les aide à combattre le refroidissement.
- Les produits à base de menthol ou d’huile d’eucalyptus à ajouter dans le bain ont une action bienfaisante sur les muqueuses, comme lors d’une inhalation.
- L’eau chaude améliore l’irrigation sanguine des muscles, ce qui les détend – un bienfait en cas de courbatures.
- UN CONSEIL: pour que le bain ne nuise pas à la circulation sanguine, la température de l’eau ne devrait pas dépasser 39 °C.
Rien n’empêche de se détendre 10 à 20 minutes dans la baignoire. Relevez-vous ensuite lentement afin d’éviter les vertiges. Après le bain, le mieux est de s’allonger dans un bon lit douillet – pourquoi pas avec une bouillotte.
Conseil: si vous ne possédez pas de baignoire, un bain de pieds est aussi un remède possible contre le refroidissement. Pour cela, plongez vos deux pieds dans une eau à 35 °C environ. Dans les dix minutes qui suivent, rajoutez sans cesse de l’eau chaude pour que la température de l’eau atteigne approximativement 41 °C. Au bout de cinq minutes supplémentaires, sortez vos pieds de l’eau, séchez-les soigneusement et enfilez une paire de chaussettes chaudes. Ce bain de pieds contribuera à soulager les symptômes du refroidissement.
Un organisme sain a besoin de 1,5 à 2 litres de liquide par jour. Mais en cas de refroidissement, ces besoins augmentent. Les raisons sont multiples.
- Lors d’une infection avec de la fièvre, l’organisme élimine une plus grande quantité d’eau par la transpiration. Cette perte doit être compensée.
- Les muqueuses du nez et de la gorge doivent rester humides afin de favoriser leur autonettoyage et de fluidifier les sécrétions.
- Boire contribue par ailleurs à compenser la perte de liquide due au rhume.
La règle à retenir en ce qui concerne les besoins en liquide est la suivante: il convient de boire un demi-litre supplémentaire par degré de température corporelle au-dessus de 37 °C. L’eau, le thé non sucré et les jus de fruits avec une forte part d’eau sont les meilleures options face à un refroidissement. Consommée chaude, une infusion de tilleul ou de sureau stimule par ailleurs la transpiration et contribue ainsi à abaisser la fièvre et à traiter le refroidissement.
Lors d’un refroidissement, les inhalations de vapeur chaude ont des effets bienfaisants en hydratant les muqueuses irritées. Cela est notamment important pour détacher le mucus collé. Une fois le nez dégagé, il est fréquent que les maux de tête liés au refroidissement diminuent aussi sensiblement. Notez que différents produits peuvent être ajoutés dans l’eau pour renforcer l’efficacité de l’inhalation:
- camomille
- huile essentielle d’eucalyptus
- huile essentielle de pin des montagnes
On attribue à la camomille des propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes, tandis que les huiles essentielles d’eucalyptus et de pin des montagnes sont considérées comme de bons expectorants. Vous pouvez faire jusqu’à trois inhalations de cinq à dix minutes par jour pour traiter un refroidissement.
Remarque: aucune huile essentielle ne doit être utilisée dans les inhalations destinées aux enfants, car cela irriterait encore plus leurs muqueuses. Pour la même raison, l’emploi d’huiles essentielles est également contre-indiqué chez les personnes asthmatiques.
En plus des bains chauds, des apports de liquide et des inhalations, il est possible de miser sur une astuce de grand-mère qui a fait depuis longtemps ses preuves en cas de refroidissement: l’application de compresses. Chaudes ou froides, les compresses contribuent à soulager efficacement les symptômes typiques du refroidissement comme la fièvre, les maux de gorge ou la toux.
Comment bien appliquer les compresses?
En cas de fièvre, il faut opter pour des compresses froides. Pour profiter de leurs effets, plongez deux serviettes en coton dans de l’eau tiède (pas froide!) et enroulez-les autour de vos mollets. Entourez ces compresses d’une serviette sèche. En cas de maux de gorge, vous pouvez aussi bénéficier de l’effet rafraichissant des compresses en les enroulant plutôt autour du cou – et les enduire, si vous le souhaitez, de fromage blanc.
Les compresses chaudes peuvent être utilisées non seulement en cas de maux de gorge, mais aussi de toux – selon votre ressenti personnel. Pour cela, imbibez d’eau chaude des serviettes en coton ou garnissez-les de pommes de terre chaudes, puis appliquez-les autour du cou ou sur la poitrine. Les deux sortes de compresses (chaudes ou froides) doivent être gardées sur la peau tant qu’elles n’ont pas pris la température du corps.
Aliments fortifiants en cas de refroidissement
En plus des remèdes maison éprouvés, votre alimentation peut être votre alliée pour lutter contre un refroidissement. La manière dont vous vous alimentez au quotidien et des apports équilibrés en nutriments peuvent aider à votre guérison. Beaucoup de personnes ont notamment eu des expériences positives avec les aliments suivants:
- Piment, gingembre, etc.: manger épicé réchauffe la sphère bucco-pharyngée et renforce l’irrigation sanguine, ce qui permet au système immunitaire de mieux se défendre contre les virus responsables du refroidissement.
- Infusion de sauge ou de camomille: face aux maux de gorge, beaucoup de personnes ne jurent que par les gargarismes avec ces deux infusions.
- Bouillon de poule chaud: réchauffant de l’intérieur, cette soupe a en plus une action anti-inflammatoire et décongestionne les muqueuses grâce à sa teneur en protéines.
- Miel: on attribue au miel des propriétés antibactériennes. En en consommant, beaucoup de personnes touchées par un refroidissement espèrent donc éviter d’être en plus contaminées par des bactéries. Le miel a par ailleurs un effet apaisant sur les muqueuses de la bouche et de la gorge.
Mais si vous ne souhaitez pas vous en remettre uniquement à des remèdes maison, vous pouvez également vous rendre en pharmacie ou en droguerie pour vous procurer en plus des produits contre les refroidissements.
Que puis-je faire de plus pour me débarrasser d’un refroidissement?
Pour guérir rapidement d’un refroidissement, certaines choses peuvent être entreprises en complément de la prise de médicaments. Afin de pouvoir vous rétablir complètement, il est important d’accorder à votre organisme autant de repos que possible. Sans cela, l’infection risque de s’éterniser.
- Eviter le stress et dormir beaucoup aide le système immunitaire et permet à l’organisme d’avoir de l’énergie pour lutter contre le refroidissement. Par conséquent, essayez de dormir au moins sept à huit heures par nuit.
- Veillez également à avoir une alimentation saine et légère qui vous apportera des vitamines pour soutenir votre organisme. Des fruits frais, des agrumes ou un bouillon de poule nourrissant aideront votre organisme de l’intérieur.
- Si vous n’avez pas de fièvre, un bain avec un produit contre les refroidissements pourra aussi vous faire beaucoup de bien. Veillez toutefois à ce que la température de l’eau soit agréable afin que cela n’éprouve pas trop votre organisme.
- Enfin, évitez d’être en contact avec un grand nombre de personnes et respectez les règles d’hygiène courantes.
Si vos symptômes ne s’améliorent pas, voire s’aggravent après un délai maximal d’une semaine, il convient de consulter un médecin.
Combien de temps est-on contagieux lors d’un refroidissement?
La durée pendant laquelle un refroidissement peut être transmis varie beaucoup d’un cas à l’autre – et dépend notamment aussi de l’intensité des symptômes de la personne touchée. D’une manière générale, on retiendra que la personne contaminée est contagieuse dès qu’elle ressent les symptômes du refroidissement. C’est en principe le cas dès le deuxième jour après la transmission de l’agent pathogène. Lorsqu’au bout de quelques jours, les troubles liés au refroidissement régressent, le risque de contagion diminue aussi. Il est donc maximal environ un à deux jours après l’apparition des premiers symptômes.
Lors d’un refroidissement, peut-on aussi se contaminer en s’embrassant?
Rares sont les autres facteurs de contagion potentiels sur lesquels les avis divergent autant. Un individu touché par un refroidissement peut-il contaminer d’autres personnes par un baiser? La réponse est oui et non. Si lors du baiser, la personne infectée parvient à garder la bouche fermée, évite tout contact entre nez sain et nez qui coule et pense à garder ses mains – très vraisemblablement contaminées – à l’écart, le risque de contamination est relativement faible. Dans le cas contraire, un refroidissement peut aussi malheureusement se transmettre en s’embrassant – même si les baisers sont censés en principe bons pour le système immunitaire.
Refroidissement mal soigné: lorsque les virus se propagent
«Ce n’est qu’un rhume...» Voilà ce que se répète la majorité d’entre nous lorsque nous avons le nez qui coule comme une fontaine et la tête prête à éclater. Le refroidissement fait partie des maladies humaines les plus fréquentes. Pourtant, se traîner au bureau ou faire du sport avec une infection grippale n’est pas une bonne idée, car cela peut faire traîner le refroidissement en longueur. Un simple refroidissement mal soigné peut avoir des conséquences sur une longue durée.
Rhume, toux, maux de gorge – qui ne connaît pas les symptômes caractéristiques d’un refroidissement? Au fond, ces troubles ne sont pas plus méchants que ça et disparaissent en une bonne semaine. Rien d’étonnant donc à ce que de nombreuses personnes touchées aillent travailler ou continuent à faire du sport. Mais est-ce réellement une bonne idée? Pas vraiment... Un refroidissement mal soigné risque de traîner en longueur, avec des symptômes qui dureront plus longtemps. Les agents pathogènes peuvent alors continuer à se répandre dans l’organisme et ainsi entraîner des complications. Il convient donc de prêter attention à tous les symptômes suspects: consultez impérativement un médecin si vous présentez une fièvre élevée (supérieure à 39 °C), de fortes douleurs persistantes dans les oreilles et la gorge ou une forte toux et ne constatez aucune amélioration notable de votre état au bout d’une à deux semaines environ.
Lorsqu’un refroidissement s’éternise, cela signifie surtout que les défenses de l’organisme ne sont pas parvenues à éliminer de la sphère nasopharyngée les virus responsables de l’infection. Les agents pathogènes peuvent alors continuer à se propager et provoquer différentes maladies secondaires. Quelques exemples:
- Bronchite: les agents pathogènes peuvent migrer des voies respiratoires supérieures vers les voies respiratoires inférieures (dans les bronches, par exemple) et y provoquer des inflammations. La personne touchée présente alors typiquement une toux productive (c’est-à-dire avec des expectorations) en plus des symptômes du refroidissement.
- Sinusite: lors d’un refroidissement mal soigné, les agents pathogènes peuvent aussi prendre la direction des sinus. Les canaux qui relient le nez et les sinus gonflent, ce qui empêche une aération suffisante des cavités et entraîne une accumulation de sécrétions. L’inflammation qui en résulte se traduit notamment par un nez bouché et une sensation de pression au niveau du front, des mâchoires et du nez qui se renforce dès que l’on penche la tête.
- Amygdalite: un refroidissement tenace peut aussi être à l’origine d’une amygdalite dès lors que les virus se propagent. Cette maladie s’exprime par des symptômes comme des amygdales rouges et gonflées et d’importantes difficultés à déglutir.
- Surinfection: un refroidissement mal soigné peut par ailleurs entraîner une surinfection. Un tel phénomène se produit lorsque le système immunitaire est déjà si affaibli par la maladie en cours que l’infection virale est suivie d’une infection bactérienne.
Si votre refroidissement ne s’améliore pas, voire s’aggrave après une à deux semaines, consultez un médecin. Il réalisera des examens plus approfondis et instaurera le traitement indiqué dans votre cas.
Lorsqu’un refroidissement ne passe pas, la règle d’or est le repos. Ménagez-vous et accordez à votre organisme le temps dont il a besoin pour se remettre. Renoncez à faire du sport et à tout autre effort physique, et n’allez au bureau que si vous vous sentez vraiment suffisamment en forme – aller au travail avec un nez qui coule comme une fontaine et une tête prête à exploser ne vous aidera pas et ne rendra pas non plus service à vos collègues.
Vous pouvez aussi vous rendre dans une pharmacie ou dans une droguerie afin d’obtenir des médicaments permettant de soulager les symptômes: Aspirine® Complexe est utile en présence de troubles liés à un refroidissement tels que nez bouché, maux de gorge et de tête, courbatures et fièvre. Grâce à ses deux principes actifs, il soulage les douleurs, inhibe l’inflammation et décongestionne la muqueuse nasale – pour vous permettre de respirer à nouveau librement.
Mais attention: vous devez continuer à vous ménager malgré la prise de médicaments. Même si vous vous sentez mieux, le risque que le refroidissement se prolonge ne peut être écarté que lorsque tous les symptômes ont complètement disparu.
La saison froide n’est pas le seul moment de l’année où vous pouvez être touché-e par un refroidissement. Des virus de ce type sont aussi présents en été et peuvent alors vous infecter.
Vue d’ensemble de la gamme Aspirine®
Aspirine®, Aspirine® S, Aspirine® Complexe ou Aspirine® C? Quel est le produit le plus adapté?
Refroidissement estival: ce qui peut vous aider en cas de «grippe d’été»
Pour la plupart d’entre nous, l’été est la plus belle saison de l’année: le soleil brille, les jours sont longs et on peut faire beaucoup de choses dehors. Rester cloué-e au lit par une grippe d’été, alors que, dehors, la vie bat son plein, est d’autant plus rageant. Découvrez ici comment il est possible d’attraper un refroidissement pendant l’été et ce qui peut vous aider dans ce cas.
La grippe d’été n’est pas une véritable grippe, mais plutôt une infection grippale (refroidissement).
Quelle est la différence? La véritable grippe est due à un type particulier de virus: les virus Influenza. Appelés communément «virus de la grippe», ces virus se propagent principalement pendant les mois froids et entraînent souvent des symptômes sévères comparables à ceux d’un refroidissement comme de la fièvre, des maux de tête et un important abattement. Le refroidissement, aussi appelé «infection grippale», est quant à lui dû à différents types de virus. Il s’agit souvent de coronavirus ou de rhinovirus. Généralement, les symptômes ne sont pas aussi violents et durent moins longtemps que lors d’une grippe. La plupart des cas de grippe estivale sont attribuables à des virus Coxsackie ou des échovirus, qui appartiennent au genre entérovirus. Ces virus sont transmis par des gouttelettes ou par contact.
Les symptômes typiques d’une grippe d’été sont les suivants:
- rhume aqueux, puis nez bouché
- toux
- maux de gorge
- maux de tête et courbatures
- température plus élevée ou fièvre, éventuellement avec frissons
- sensation de maladie
Comme tout autre refroidissement, la grippe d’été dure une à deux semaines.
A dire vrai, l’été est une saison où nous devrions avoir des défenses immunitaires particulièrement solides: c’est un moment de l’année où la plupart d’entre nous fait fréquemment de l’exercice en plein air et où nos assiettes peuvent être garnies de nombreux fruits et légumes frais riches en vitamines.
Pourtant, on recense aussi en été différents facteurs qui affaiblissent le système immunitaire: les changements fréquents de temps avec une alternance de températures chaudes et de températures froides et humides, les climatisations réglées à une température trop basse, les courants d’air, les bains de soleil prolongés ou les activités physiques éprouvantes pratiquées à des températures élevées peuvent mettre le système immunitaire à rude épreuve. Face à des défenses affaiblies, les virus qui se présentent n’ont alors aucune difficulté à pénétrer dans l’organisme et à provoquer une infection.
Le prochain été se profile déjà – et avec lui, une possible nouvelle vague de grippe estivale.
Lorsque vous êtes touché-e par une grippe estivale, accordez à votre organisme du repos en restant quelques jours au lit, même si cela est difficile. Pour lutter efficacement contre les agents pathogènes, votre organisme a besoin d’énergie – et sa meilleure source d’énergie est le repos.
Quelques conseils pour éviter un refroidissement pendant l’été
- Evitez de prendre trop le soleil. Cela peut affaiblir votre système immunitaire.
- Ne réglez pas la climatisation trop bas. Une température de 21 °C est suffisante.
- Buvez beaucoup, de préférence de l’eau ou du thé non sucré. Si vous préférez, vous pouvez aussi consommer votre thé glacé.
- Veillez à ce que vos muqueuses restent humides en disposant par exemple dans la pièce des coupelles d’eau qui feront augmenter l’humidité de l’air ambiant. Les douches nasales avec une solution saline et les inhalations stimulent aussi l’irrigation sanguine des muqueuses.
- Veillez à avoir une alimentation riche en vitamines. L’idéal est de consommer plusieurs fois par jour des baies et des légumes de saison.
- Faites régulièrement du sport pour rester en forme et renforcer votre système immunitaire.
En cas de refroidissement, vous pouvez par ailleurs soulager les symptômes en prenant des médicaments particuliers. Les préparations combinées p.x. comme Aspirine®-C ou Aspirine® Complexe sont adaptées dans ce cas. Ces deux produits contiennent de l’acide acétylsalicylique, un principe actif aux propriétés antipyrétiques, analgésiques et anti-inflammatoires qui soulage les maux de tête et de gorge, les courbatures et la fièvre. Les comprimés effervescents d’Aspirine®-C renferment en plus de la vitamine C. Aspirine® Complexe contient quant à lui de l’hydrochlorure de pseudoéphédrine qui décongestionne le nez et les sinus, ce qui permet aux secrétions nasales épaisses de mieux s’écouler et de dégager ainsi le nez.
Comme pendant l’automne et l’hiver, l’important est de renforcer votre système immunitaire. La meilleure façon d’atteindre cet objectif est de veiller à avoir une alimentation équilibrée et une activité physique régulière. Evitez les longs bains de soleil et prenez garde à ne pas vous refroidir après la baignade en enfilant rapidement des affaires sèches. Les climatisations et les courants d’air affaiblissent aussi le système immunitaire. Enfin, lavez-vous souvent les mains très rigoureusement afin d’éviter tout contact avec des virus responsables des refroidissements. Vous serez ainsi en pleine forme pour affronter la prochaine vague de grippe estivale!